Cette création s’inspire d’une marche de millier d’enfants partis des quatre coins de l’Europe en direction de Jérusalem, afin d’y libérer le tombeau du Christ. Les adultes, les autorités religieuses en tête, auront tôt fait de disperser cette nuée non maîtrisée, ne souffrant pas que des enfants puissent réussir, là où eux-mêmes rencontraient tant de difficultés. Cette croisade de 1212 trouve un écho à notre époque. En effet, des voix d’enfants s’élèvent, celles des Emma González ou des Greta Thunberg, qui dénoncent l’échec des sociétés qui, passives, laissent notre monde se délabrer chaque jour un peu plus. Le compositeur, Babx, détaché de toute religiosité, a conçu une œuvre qui suit la liturgie chrétienne avec ses moments tels que l’annonciation, la passion et la résurrection, entre autres. Des textes de Pasolini, de William Blake, de Kérouac, mais aussi des deux jeunes pasionarias, [Lire l'actu complète]